ANNONCE
DE LA FERMETURE DU BUTYL :
LE
DÉBUT DE LA FIN POUR GRAVENCHON ?
Lors du CCE EMCF du
16 décembre, la direction a froidement annoncé un projet de FERMETURE de l’unité BUTYL de Gravenchon, entrainant la
suppression à minima de 76 emplois dont 47 en 3x8 continus ;
Auxquels viennent s’ajouter en conséquence
plus de 250 emplois indirects supprimés.
Si elle venait à
être mise en œuvre, cette annonce faite en toute illégalité, sans qu’elle ne soit
portée préalablement à l’ordre du jour du CCE, en même temps qu’à la presse,
est le démarrage d’un processus de mise
à mort programmée de toute la plateforme pétrochimique de Notre-Dame de
Gravenchon.
Depuis de nombreuses
années, ExxonMobil a mis dans la tête des travailleurs que le BUTYL est une
unité qui produit à perte et maintenant c’est toute la chimie, peut-être ?
Mais une chose est sure, c’est que cette orchestration est organisée par la
direction. Qui a construit de grosses unités en ASIE ? C’est bien la
corporation qui a décidé de tuer notre outil de travail et même toute la
pétrochimie en France comme en Europe.
LA CGT NE LAISSERA PAS MOURIR UN BIJOU INDUSTRIEL POUR
SATISFAIRE LA CUPIDITÉ DES ACTIONNAIRES NI ALIMENTER LE BONUS DU PDG ET DU DRH
EN FRANCE AU DÉTRIMENT DES INVESTISSEMENTS !!!
LA DIRECTION VOUS SOUHAITE UN JOYEUX NOEL
Pourtant, le directeur du site avait annoncé le 25 novembre
à la réunion plénière du personnel que tout allait bien et qu’aucune B.U. ne fermerait,
ce qui avait remonté le moral des troupes. Pourtant, vos BTL vous racontent
sans arrêt que tout va bien…
Les membres du CCE,
dans le dégout, ont immédiatement demandé une suspension de séance et ont voté
à l’unanimité un droit d’alerte « expertise économique sur le BUTYL dans
un premier temps ». La CGT ajoute que la direction est délinquante et considère
qu’elle a commis un délit d’entrave au CCE. Si c’est avéré, la CGT interpellera
par le vote d’une motion son secrétaire : nous demandons que le CCE entame
une procédure juridique contre la direction pour entrave.
Un CCE de
consultation est programmé le 14 janvier, dans 4 semaines. A cause de la loi de
sécurisation de l’emploi, suite à l’ANI de janvier 2013 signé par les
confédérations CFDT et CGC, les
procédures de consultation vont maintenant très vite et se trouvent quasiment
réduites à une formalité administrative.
Le
SEUL recours, la seule défense que nous avons dans un cas pareil se trouve dans
la mobilisation des salariés, dans leur volonté farouche de sauver l’activité
industrielle.
Plus de Butyl aujourd’hui, c’est
plus de Steam Cracker demain et plus de raffinerie après-demain.
La CGT fait un appel
solennel, qu’il faudra se remémorer : La lutte est incontournable,
elle ne vise pas 2 ou 3% de plus sur sa feuille de paye, mais la PÉRENNITÉ même
de l’ensemble de la plateforme.
QUE CE SOIT POUR
NOUS, POUR LES JEUNES POUR L’AVENIR DE NOS ENFANTS, CETTE PLATEFORME DOIT VIVRE !!!
Bonsoir, vous verrez personne ne bougera excepté le personnel dont le poste est susceptible de disparaître!! Nous sommes dans un monde où les toutous n'aboient même plus, quoiqu'on leur fasse subir.. Alors pourquoi se battre pour ces gens là!!! De ce fait, on ne parle plus des négociations salariales non signées par la CGT et FO....
RépondreSupprimerQue veux dire : Alors pourquoi se battre pour ces gens là !!! . Cela veux t'il dire que le personnel du Butyl n 'en valent pas la peine ?. Si c'est ça ,cela ne m'étonne pas de la mentalitée qui régne au sein de l'entreprise .N'oublions pas que les gens qui suppriment nos postes aujourd'hui enlevent le pain de la bouche de nos et leurs enfants et auront des compte à rendre un jour à leurs enfants,et par la même occasions ils scient la branche sur lequel ils ont assis . C'est tous ensemble qu'il faut agir !
SupprimerSi les salariés ne se laisser pas autant influencer par les suppôts de la direction on n'en serait pas la !
SupprimerUn grand soleil noir tourne sur la vallée ,cheminées muettes , portails verrouillés, wagons immobiles ,tours abandonnées , plus de flamme orange dans le ciel mouillé ..etc ....
RépondreSupprimerBernard Lavilliers " les mains d'or"