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La négociation de la honte

La négociation sur l'assurance décès/invalidité/maladie vient de s'achever sur un triste constat : il n'y pas de négociations chez ExxonMobil !!!
En effet lors de la dernière réunion la CGT a été le moteur d'une intersyndicale regroupant les 4 OS sur un socle commun d’exigences pour la couverture prévoyance des salariés sur un principe simple :
_ avoir le choix entre une rente de veuvage ou un capital en cas de décès.
_ avoir un revenu minimum garanti en cas d'invalidité.
_ ne pas perdre de revenu lors d'une longue maladie pour une période maximale de 12 mois pour 10 ans d’ancienneté.

La direction a balayé ces propositions du revers de la main, en précisant que même sur nos morts, nos veuves et orphelins elle allait faire des économies ! Quel cynisme ! Quelle honte !

  • Au final le texte présenté à la signature propose un capital en % du salaire pour le conjoint survivant en cas de décès si le salarié décédé est marié ou pacsé avec une rente d'orphelin soumise à condition d'age et de suivi des études pour être attribuée.
  • La garantie de ressource des invalides graves disparait à la retraite.

  • le tableau de couverture à 100% des revenus en cas de longue maladie est réduit à peau de chagrin au moment même ou les arrêts maladies explosent chez ExxonMobil.
 
  • Effet pervers supplémentaire : les cas d'exclusion du contrat augmente et la pratique de certains sports vous exclurons d'office des garanties, des doutes subsistent sur le cas des pompiers volontaires.
 Non content d'avoir déjà réduit notre couverture, la direction se réserve le droit de revenir sur cet accord à tout moment pour encore le réduire sans aucun délais (par exemple si les arrêts maladies continuent d'augmenter).

Bien évidement la CGT ne peut pas cautionner un tel recul social injustifiable au moment ou l'entreprise fait des bénéfices records et ne sera donc pas signataire de cet accord. La CGT engage les autres OS à en faire de même car si il n'y pas de signature la direction devra dénoncer l'accord existant et faire alors face à la réaction de l'ensemble des salariés du groupe !

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