L’année 2014 est à retenir dans les mémoires concernant la
« négociation » de branche Pétrole sur les salaires.
Alors que les marges de raffinage sont au plus haut, après 4 fermetures
et arrêts de raffineries en France et de graves menaces sur au moins 2 autres
sites, dans un contexte d’alourdissement des charges de travail pour les
salariés, de remplacement de nos outils de raffinage par des importations de
produits finis, et d’explosions des profits…
…L’UFIP a poussé le mépris à
proposer les mêmes chiffres que l’an dernier, pour sa proposition
d’ouverture de négociation : +0,5% ; soit +7,85 € mensuels sur les
minis et un « geste » sur la prime de quart (revendication CGT).
Certaines organisations ont annoncé, par la faiblesse de leurs demandes
initiales (+1,5%), la « fourchette » possible de négociation, en
décalage complet avec la réalité des salariés et de leurs besoins sur le
terrain.
Face à cette
provocation sans précédent, et pour la première fois depuis plus de 20
ans de négociations de branche, la délégation CGT a décidé de quitter
la salle pour marquer l’impossibilité d’arriver à un accord, ne serait-ce que
« acceptable » ou « minimum » pour les salariés.
Le seul recours
possible est désormais l’intervention des salariés.
La CGT le dit clairement : Aujourd’hui et demain, notamment à
l’occasion des négociations salaires dans les entreprises, sans intervention
massive des salariés, le ton est donné par l’UFIP ce jour pour mettre la pression sur les salaires.
Le résultat des négociations ne dépend jamais d’un soi-disant
« talent » des négociateurs, mais du niveau du rapport de forces. Les
salariés sont donc mis en face de leurs responsabilités.
De votre
intervention dépend maintenant le niveau de vos augmentations
de salaires.
L’UFIP et les entreprises du Pétrole sont prévenues, la CGT ne
négociera pas des augmentations de salaires au rabais.
La seconde
mi-temps se jouera dans nos entreprises.
Vous pouvez compter sur la CGT pour obtenir avec vous un réel relèvement
des salaires correspondant à vos besoins..
ça commence bien ...
RépondreSupprimeron va être bouffer comme l'année dernière ...
en même temps quand la cgt fait un rassemblement 90% des gars passent devant en faisant coucou au lieu de s’arrêter ne serais ce que 10 minutes alors que ça ne coute vraiment rien !
RépondreSupprimerDommage,on se battra quand meme !!!
RépondreSupprimerBonjour, et oui on va revivre le scénario des augmentations salariales de décembre 2013!!! Et la direction va nous rejouer la scène des "pleureuses"!!!
RépondreSupprimerPour info, les propositions du patronat n'ont pas augmenté après que la CGT soit partie et ells sont exactement les memes que l'année derniére quand aucun syndicat n'a signé, certains se serraient ils résignés a accepter des miettes ?
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