Le 12 juin 2012 nous avons appris que le secrétaire du CCE, Guy Delastours,
élu CFE-CGC, a été convoqué à un
entretien préalable en vue d’un éventuel
licenciement.
Ce même jour (jour du CCE EMCF), le directeur du siège EMCF, Jean
Luc Bour qui est aussi président du CE « siège » est venu apporter au stade de Rueil-malmaison pendant le repas, l’ordre
du jour d’un Comité d’entreprise extraordinaire au secrétaire du CE qui est
aussi Guy Delastours.
Le président du CE « siège » a eu, devant témoins, une attitude
inacceptable vis-à-vis du secrétaire du CE,
lui ordonnant d’un ton extrêmement agressif de signer un ordre du jour sans
avoir aucun document annexé, avec pour seul point à cet ordre du
jour : « Avis du CE sur le licenciement d’un salarié
protégé »
Autrement dit, on a demandé à Guy Delastours de signer l’ordre du
jour de son propre licenciement !!!!
Nous laissons chacun imaginer la pression psychologique qui a été mise
sur cet élu du personnel par le directeur
du siège EMCF.
Cet acharnement n’est pas sans rappeler que cette direction avait déjà tenté de faire la peau l’an dernier à un élu CGT, Laurent Delaunay,
pour lui faire payer la grève historique
contre la réforme des retraites
d’octobre 2010, ainsi que la condamnation d’ExxonMobil pour
discrimination syndicale. La direction revancharde veut-elle se venger du
procès perdu sur le rappel de participation, procès dans lequel Guy Delastours
a joué un rôle important ? Avec des méthodes d’un autre âge :
flicage, harcèlement, garde à vue, confiscation de son ordinateur, humiliation,
blâmes, etc.
Déjà
par le passé, Guy fût victime de tentatives de licenciement par la direction. Cette
procédure s’est retournée contre la
direction, puisque le procureur du tribunal a décidé de poursuivre EXXONMOBIL
pour : « dénonciation calomnieuse et tentative d’escroquerie, estimant
qu’EXXONMOBIL savait totalement ou partiellement inexacts des faits dénoncés à
l’inspection du travail et au ministère du travail et avoir employé des
manœuvres frauduleuses pour tromper le tribunal administratif de Versailles
pour déterminer un jugement en sa faveur ».
(Le jugement aura lieu le 14 septembre 2012)
Cette direction anti-syndicale semble reprendre aujourd’hui la même démarche, à vouloir virer un élu actif
à déjouer les manœuvres antisociales du groupe ExxonMobil dans son rôle de
secrétaire de CCE.
Même adhérent d’une autre
organisation syndicale, Guy Delastours est un militant qui défend l’intérêt du
personnel et à ce titre, mérite le respect et le soutien de tous et toutes.
Après quatre grèves, cette
direction qui avait pourtant promis de
restaurer un dialogue social constructif, est rattrapé par ses démons :
Répression anti-syndicale, flicage,
pression sur les élus, management par la peur, etc.
La
CGT dénonce fermement ce comportement d’un autre temps et mettra tout en œuvre
pour faire cesser ces agissements qui, à travers la répression des élus du
personnel, attaque l’ensemble des travailleurs de la plateforme et du groupe
ExxonMobil.
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