Rechercher dans ce blog

 

NON aux départs forcés, du travail pour toutes et tous !

Ce lundi 24 février, une réunion de la commission de suivi du Plan de Sauvegarde de l'Emploi (PSE) s'est tenue. La réunion a débuté à 14h, mais nous n'avons reçu le package de documents et d'informations qu'une heure avant, ce qui a rendu la préparation de cette réunion particulièrement difficile. Une représentante de l’Inspection du Travail était présente en visioconférence.

Voici les points principaux à retenir :

  • Analyse des effectifs : Suite à la « photo » des effectifs réalisée en novembre 2024, la direction a déterminé qu'il y avait 608 salariés en trop dans le groupe (582 à NDG et 26 au siège).
  • Départs volontaires dans le cadre du PSE : Il est prévu 534 départs, répartis comme suit : 221 départs volontaires, 297 départs en retraite et 16 départs en retraite anticipée.
  • Départs hors PSE : En plus des départs prévus dans le cadre du PSE, il y a eu, depuis le mois de novembre, 6 démissions et des départs en retraite ou CFC programmés hors PSE.
  • Propositions de redéploiement : 350 propositions de redéploiement ont été faites, et 99% d'entre elles ont été acceptées.
  • Rétractations ignorées : 10 salariés se sont rétractés après avoir initialement demandé un départ volontaire. Cependant, l'entreprise ne compte pas leur donner une chance de rester.
  • Pré-volontariats : Il y a eu 39 salariés partis dans le cadre du pré-volontariat (30 en CDI, 6 en contrat d’intérim et 3 en création d’entreprise).
  • Cas particuliers : Actuellement, il reste 4 salariés pour lesquels la situation est bloquée. Les RH estiment que pour 3 d'entre eux, la situation devrait se résoudre grâce à des reclassements internes. Cependant, pour une salariée ayant un métier spécifique, cela s'annonce plus compliqué.

La CGT dénonce :

  • Le manque de moyens de la direction et la gestion dans l'urgence.
  • Le refus de l'entreprise de permettre à certains salariés de rester malgré leur rétractation.
  • L'injustice faite aux travailleurs qui se voient refuser un départ en CFC alors que d'autres risquent de se retrouver au chômage.
  • Les problèmes de mutuelle rencontrés par certains salariés en pré-volontariat (contrat MIP mis d’office, contrat plus cher, etc.). La direction nous répond que tout est rentré dans l’ordre et que les trop-payés ont été remboursés.

Nous exigeons :

  • Une réévaluation des cas de rétractation pour permettre aux salariés concernés de rester dans l'entreprise.
  • Une prise favorable en compte de toutes les demandes de départ en CFC.
  • Des solutions justes, transparentes et équitables pour tous les salariés concernés par le PSE.

Restons mobilisés pour défendre nos droits et notre avenir !

 

è ->  Prochaine réunion : Le 20 mars à 14h00.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire