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Direct CSEC 3 et 4 Novembre

 9h : C'est parti pour le CSEC "plan de compétitivité" et fermeture du Vistalon.

Les secrétaires de CSE des 4 établissements s'insurgent car des dates de CSE extraordinaires ont été crantées sans concertation ni ordre du jour conjoint, c'est un coup de force de la direction contre ses salariés.

Les élus ont réclamé d'entrée de jeu une suspension de séance car nous avons reçu un nombre de nouveaux documents impressionnants et très différents de ceux sur lesquels nous avons travaillé. 

Alors que des CSE d'établissements sont cranté unilatéralement par la direction, la CSSCT semble avoir été oubliée (ou ignorée) nous n'avons aucuns documents disponibles et pas de réunions préparatoires. 

Malgré la pandémie la direction veut avancer au pas de charge pour supprimer les emplois.


10h : la direction a demandé une suspension de séance suite à de vifs échanges entre RH et élus.

10h30 : la direction accepte de se coordonner avec les secrétaires de CSE.

Les membres du CSEC votent une résolution demandant la suspension des projets de destruction d'emplois le temps du confinement afin de pouvoir travailler sereinement et en sécurité, les réunions et entretiens des experts ne pouvant se faire efficacement par visio conférence.

11h: la direction reprends la présentation du 13 octobre dernier sur les justificatifs économiques de la fermeture du Vistalon 

11h15 les élus CGT interpellent le président sur les impacts techniques et financiers de l'arrêt du Vistalon notamment sur les résines et le steam, la réponse est :" ne vous inquiétez pas pour la chimie, c'est la raffinerie qui va perdre de l'argent"...

11h45 : les élus CGT réclament que l'ensemble du personnel Vistalon postés/3x8/2x8/jour se voit proposer un reclassement chez EMCF ou dans le group, qu'un engagement pour 0 licenciements soit pris par la direction et que le personnel puisse intégrer le PSE uniquement à sa demande. Le président prends ce point et répondra ultérieurement.

12h : les élus soulèvent le point de création de poste au PE, la direction le fait à minima voir en dessous, en se limitant au sbf de 7.2, en "oubliant" de remplacer les élus, ce qui va avoir des conséquences sur la flexibilité des lignes de quarts PE pour les remplacements congés/formation/maladie etc...


15h : la réunion de coordination des secrétaires de CSE avec les RH va se terminer, il semblerait que les réunions de communications aux services aient été annulées, certains responsables aimeraient mettre ça sur le dos des syndicats, en réalité nous recevons en ce moment même la version 3 des documents de consultation...

16h : nous parlons des risques psychosociaux que créent les plan de suppression de postes, l'organisation et le suivi du médical est dépassé ou proche de l'être. Des travailleurs impactés sont d'ores et déjà convoqués par leur hiérarchie pour leur annoncer la suppression de leur poste. Des travailleurs, en particulier du siège, sont dans un état psychologique préoccupant, et cela ne va pas s'arranger avec la mise en place des plans et leurs conséquences immédiates mais aussi à plus long terme.

16h50 : la direction répond aux résolutions des élus du CSEC :

_ pas de décalage dans le temps, le chef du service médical garanti les bonnes conditions sanitaires à la tenue des réunions, pas d'allongement des délais. 

_ pas d'engagement de 0 départs contraints.

_ un rappel (coup de tube) a été passé aux superviseurs indélicats dans leurs pratiques.


18h : la présentation concerne maintenant les lubes, on retiendra l'attitude très désinvolte de l'intervenante qui fini par conseiller 1aux travailleurs d'acheter leur huile sur Amazon...


Fin de la 1ère journée 


2 commentaires:

  1. les ceux et les ceuses qui adulaient ExxonMobil plus que la sainte Vierge Marie en sont pour leur frais. Sous la blanche tunique de la vertu d'ExxonMobil se dresse le gourdin de la répression patronale. Nous en avons l'exemple ici. Ce manque de considération des travailleurs associé au mépris permanent des institutions représentatives du personnels et donc de l’ensemble des travailleurs est insultant. Ils ont tout des brutes et rien d'humain.

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  2. Ceux et ceuses qui sont encore touchés par le larbinisme aigu vont certainement rependent de bien mauvaises nouvelles dans les couloirs. Ils vont dire que c'est de la faute des grévistes et de certains syndicats que les radars du Texas nous ont détectés. Et voila maintenant les actionnaires nous punissent !!! Ces innocents pathologiques pensaient que les grands directeurs des sites les soutiendraient, les défendraient, se battraient pour défendre les investissements, les emplois, les travailleurs dévoués comme eux et la pérennité des sites français. Bah nan ! Nos très couteux directeurs conduisent eux même la charrette des travailleurs vers l'échafaud des licenciements collectifs. Exxon the best, Exxon the winner !!!

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