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Premiers échanges (22/11/18)

11h30 :

Le président de l'UFIP F.DUSEUX commence sont exposé comme tous les ans en expliquant que la situation est grave, le gouvernement en veut au pétrole, il y'a trop de taxes... Il va bientôt se retrouver sur un blocage avec un gilet jaune sur le dos !

La CFE/CGC rappelle que le Président de l'UFIP a communiqué dans les médias sur le pouvoir d'achat des français, il faut donc commencer par les salariés de la branche.

Le président DUSEUX confirme qu'il a rencontré les ministres de l'économie et de l'environnement, notamment sur les certificats d'économie d'énergie, il rappel que le cout de ces certificats est intégralement répercuté dans les prix de vente (3 à 4 centimes par litre de carburant).

CGT : Nous voulons entrer dans le vif du sujet et commencer la discussion, pas entendre des pleurnicheries, vous vous plaignez de Macron alors qu'il a cassé notre convention collective à votre demande.
Vous voulez sortir les primes de quarts/ancienneté et panier de la partie non dérogeable de la CCNIP alors que dans d'autres branches elles sont pérénisées (pharmacie). (Pour mémoire la direction ExxonMobil a refusé de s'engager a ne pas attaquer ces primes).
la plupart des raffineries et sites pétroliers en France sont en gréve, et les travailleurs sont très attentifs à ce qu'il se passe dans cette salle.
Il y'a un très gros problème de pouvoir d'achat en France, même si les salaires dans la branche sont supérieurs à la moyenne nationale, les travailleurs du pétrole doivent être payés en fonction des bénéfices de leurs industries.

UNSA : nous sommes d'accord avec la CGT, il y'a une réelle menace sur les primes, surtout dans les petites et moyennes industries de la branche.

FO : nous demandons une augmentations 2.5 %  d'AG sur tout les coefficients, prime de quarts sur le mini 340, relèvement de l'IDR. Nous demandons l'extension du futur accord salarial de l'année dernière et du proachian afin que toutes les entreprises de la branche applique au moins l'augmentation conventionnelle à leurs salariés.

CFDT :  rattrapage de 1% pour l'année dernière + 1.5% pour cette année. Inscrire une prime de transport dans la convention collective.

Le secrétaire de l'UFIP explique que si les primes sont dans le bloc dérogeable de la convention collective elles ne seront pas "forcement" attaquées par les entreprises.
Par contre si les salariés veulent se les faire retirer pour rassurer leurs actionnaires, c'est maintenant possible !!!

Coup de Gueule d'un représentant de FO sur le sujet des primes de quarts et leur mise en danger qui est aussi une remise en question du bon dialogue social.

CGT : il s'agit d'un refus de l'UFIP de maintenir les primes de quarts/d'ancienneté/de panier dans le socle conventionnel.
Confirmation de la volonté patronale de fragiliser dons à terme de remettre en cause ces éléments de salaires. Aux salariés de juger à présent ce qu'il convient de faire.

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