Grève à ExxonMobil en Seine-Maritime

SOCIAL.Les salariés d'ExxonMobil de Notre-Dame de Gravenchon sont appelés à se mobiliser depuis hier soir 22 h et jusqu'à samedi 14 h.

Depuis hier soir 22 heures jusqu'à samedi 14 heures, les salariés du site ExxonMobil de Notre-Dame-De-Gravenchon sont appelés à faire grève.
Ce mouvement qui concerne à la fois l'activité raffinerie et la pétrochimie sur Port Jérôme est à mettre à l'actif d'une intersyndicale CGT, CFDT et FO.

Manque de concertation
« La raison de ce mouvement s'inscrit dans des négociations salariales qui ont eu lieu la semaine dernière. La direction nous propose 0,6 % d'augmentation générale pour les salariés. Ce serait la plus faible augmentation enregistrée par la profession… » explique Laurent Delaunay, délégué syndical.
L'intersyndical dénonce au passage un manque de concertation avec la direction.
« En 2009 par exemple, il n'y a eu aucun accord avec notre direction… A chaque fois, on tente de nous imposer les choses. Elle ne veut pas négocier ».
Le mouvement ne se limite pas au plan local : en effet, l'intersyndicale a appelé au même mouvement pour l'ensemble des sites français du groupe ExxonMobil, soit pour les raffineries, celles de Notre-Dame de Gravenchon, l'une des plus importantes d'Europe et de Fos-sur-Mer, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

source : Paris Normandie

ECO - Grève sur la plate-forme pétrochimique ExxonMobil de Seine-Maritime

LE HAVRE, 15 jan 2010 (AFP)

La raffinerie ExxonMobil de Port-Jérôme (Seine-Maritime) et le complexe pétrochimique qui lui est associé étaient fortement perturbés vendredi par une grève appelée par la CGT, la CFDT et FO pour demander une augmentation des salaires, a-t-on appris de source syndicale.

Selon cette source, la grève commencée jeudi soir sur ce site qui est le plus important du groupe américain en Europe avec ses 2.500 salariés est suivie par 70 à 80% du personnel travaillant par quart. "La quasi-totalité des unités sont à l'arrêt et les autres tournent uniquement pour des raisons de sécurité", a assuré Emmanuel Lépine, délégué CGT.

De son côté, un porte-parole de la direction a confirmé que des unités étaient arrêtées et que la grève était "suivie" mais "pas dans les proportions indiquées par les syndicats".

Selon lui, un accord signé avec la CFE/CGC et la CFTC prévoit pour 2010 une hausse des salaires de 2,1% dont O,6% d'augmentation générale, le reste étant individualisé. Dans le document, figure en outre l'attribution d'une prime de 750 euros pour chaque salarié.

Les autres syndicats ont refusé cet accord et réclament une augmentation générale de 2,0% avec un plancher de 60 euros. "L'accord a été négocié, il est valable et devra s'appliquer", a commenté le porte-parole de la direction.

Prévu pour durer 40 heures, le mouvement doit s'achever samedi à 14H00. "Nous ne nous interdisons pas de poursuivre la semaine prochaine en considérant que nos revendications ne sont pas excessives à l'échelle d'un groupe qui a terminé l'année 2009 avec dix milliards de dollars de profits, malgré la crise", a ajouté Emmanuel Lépine.

La grève affecte également l'autre raffinerie française du groupe située à Fos-sur-mer, près de Marseille, qui emploie 230 salariés. Sur ce site, la grève prévue pour durer 32H00 est suivie par la moitié du personnel travaillant par quart, selon les syndicats.

© 2010 AFP

GREVE A EXXONMOBIL

La raffinerie ExxonMobil de Port-Jérome, en Seine-Maritime et le complexe pétrochimique qui lui est associé étaient fortement perturbés le vendredi 15 janvier par une grève. La CGT, la CFDT et FO demandent une augmentation des salaires.

Ce mouvement social serait suivi par 70 à 80% du personnel travaillant par quart. "La quasi-totalité des unités sont à l'arrêt et les autres tournent uniquement pour des raisons de sécurité", a assuré Emmanuel Lépine, délégué CGT.

D'après Emmanuel Lépine, un accord signé entre la direction qu'il n'a pas été possible de joindre et la CFE/CGC ainsi que la CFTC, prévoit une augmentation de 0,6% des salaires pour 2010 assortie d'une prime de 750 euros.

les autres syndicats ont refusé cet accord et réclament 2,0% avec un plancher de 60 euros. Prévu pour durer 40 heures, le mouvement doit s'achever samedi 16 janvier à 14 heures mais pourrait reprendre le lundi 18 janvier

source :normandie.france3.