Menacé de licenciement depuis plus d’un mois, Laurent Delaunay , secrétaire du syndicat et Délégué syndical central CGT, vient de recevoir une lettre de sanction : 12 jours de mise à pied, suite à une procédure de la direction qui a tenté d’éliminer un salarié qui consacre sa vie professionnelle à la défense des autres.
Lors du Comité d'établissement du 29 novembre 2010, la Direction a reconnu ne pas avoir subi de préjudice financier rejetant ainsi l'accusation d'enrichissement personnel comme l'avait soutenu Laurent Delaunay lors de l'entrevue préalable à sanction. A l'issue de ce Comité d'établissement, toutes les organisations syndicales se sont prononcé contre ce projet de licenciement.
Avec ce dossier, la direction craignait à juste titre que l’inspection du travail refuse de valider un licenciement (ce qu’ExxonMobil exigeait).
Ce contrôle que la Direction a mené sur une période d'un an sans que Laurent Delaunay en soit informé démontre que celle-ci voulait atteindre la CGT. La direction, qui voulait faire de lui un exemple, après l’avoir discriminé sur son salaire pendant des années, a échoué dans son entreprise !
Laurent a pu faire la preuve qu’il n’a jamais tenté de s’enrichir ou de détourner de l’argent au détriment de l’entreprise, les éléments fournis à la direction ont mis en évidence cette vérité.
Le soutien apporté par les salariés de la plateforme, les entreprises intervenantes, les salariés du secteur pétrolier, les entreprises environnantes ainsi que les motions envoyées de toute la France à M. Duseux PDG d'ExxonMobil ont pesé sur la sanction que la Direction voulait infliger à Laurent Delaunay.
Nous remercions ici tous ceux qui ont manifesté cette solidarité ouvrière, qui a soutenu à la fois Laurent Delaunay, la CGT et la liberté de se défendre.
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