Rechercher dans ce blog

 


📝 Prise de note – Réunion CSEC & Comité de Groupe – 03 juillet 2025

Heure de début : 9h00
Objet : Réunion conjointe du CSEC et du Comité de Groupe – Point sur l’impact du projet WOREX


🔹 1. Comité de Groupe – Projet WOREX

Impact sur le personnel

  • Aucun impact direct sur les effectifs n’est prévu à ce stade.

Systèmes d’information

  • Plusieurs interfaces concernées :
    • Certaines très spécifiques (ex : SAP) sont bien prises en compte par l’équipe de transition.
    • D’autres interfaces moins critiques sont également intégrées dans le périmètre de suivi.

Impact business

  • Pas d’impact prévu pour les revendeurs : la marque continue d’être utilisée.
  • Point d’attention : approvisionnement de Tournai
    • Incertitude sur les produits qui seront fabriqués sur la plateforme.
    • Exxon importait les molécules depuis la Belgique pour des raisons de rentabilité (fret).
    • Ce modèle ne sera plus applicable après la sortie du giron ExxonMobil.

Transition

  • Un brainstorming a été lancé chez WOREX.
  • Les spécificités de WOREX sont intégrées dans l’équipe de transition.

Compétences et stratégie commerciale

  • WOREX est reconnu comme expert du commerce B2B.
  • Le CSEC s’interroge sur la capacité de North Atlantic à :
    • Apporter des idées ou innovations dans ce domaine.
    • Gérer les dépôts, sachant que North Atlantic est historiquement positionné sur la distribution de carburants.
  • Une interrogation sera adressée à M. Fenner à ce sujet.

 

Fin du Comité de Groupe sur WOREX.


 

 

Début du CSEC EXTRA. Interruption de séance

Projet de délibération valant mandat d’agir en justice

 

Le CSEC dénonce l’insuffisance des informations qui lui ont été transmises sur les conséquences sociales du projet de cession par ExxonMobil France Holding de ses participations dans les sociétés ESAF (incluant sa filiale ERSAS) et EMCF, à la société North Atlantic.

Lecture de la déclaration par le secrétaire à la direction. Délibération à l’unanimité des membres du CSEC.

Interruption de séance par la direction de plus d’1H30…

Reprise 13H30. Réponse de la direction : EN ROUGE REPONSE POINT PAR POINT SUR LE COURRIER

« Rappel de la transaction avec la sauvegarde de l’emploi et la création de poste. La direction prend acte de nos revendications. L’organisation projeté prend en compte les départs du PSE et la transition. Travail fait en deux temps (organisation et staffing), la direction est contrainte par le timing ». Ils ont confiance dans l’organisation cible. Incompréhension totale entre élus et direction sur les éléments nécessaires des organisations cibles pour rendre un avis éclairé, nous n’avons pas assez de détail. Ils ont des billes que ne n’avons pas et veulent pas nous les donner. Concernant le staffing nous n’aurons pas le détail tant que l’avis ne sera pas rendu.

Projet de délibération valant mandat d’agir en justice

1/ Il résulte de la note d’information que :

-          26 salariés expatriés (sur 39) et 5 salariés détachés seraient réintégrés au sein de l’entreprise d’origine et occuperaient un poste au sein de la nouvelle organisation ;

-          un « petit groupe de salariés (au max 15), intervenant dans les activités exclues du périmètre », non identifiés, se verraient proposer un poste au sein de la société SFLA, étant précisé que l’annexe n’évoque que 10 postes cibles au sein de la société SFLA, dont seuls 9 sont décrits.

 

Les postes occupés par les salariés visés ne sont pas précisément identifiés.

 

Par ailleurs, l’annexe à la note d’information mentionne un total de 1.313 postes actuels, dont 1.217 seraient maintenus dans l’organisation cible, ce qui représenterait 96 suppressions de postes.

 

Or, là encore, l’annexe ne liste pas les postes dont la suppression est envisagée et les organigrammes se contentent de faire apparaître les postes « existants maintenus ».

 

Aussi, l’annexe précise que « les discussions se poursuivant avec le repreneur durant la procédure d’information/consultation, des ajustements pourraient être envisagés et donneraient lieu à une mise à jour des organisations projetées ; notamment en ce qui concerne la répartition des missions reprises entre postes créés et prestataires de services ».

 

Or, le CSEC ne peut pas sérieusement analyser un projet et encore moins rendre un avis sur celui-ci si le projet n’est pas défini de façon suffisamment précise tant dans ses modalités que dans ses conséquences, notamment sociales.

 

A ce titre, la réponse « sera traité en CSEE » apportée par la Direction aux questions du CSEC portant sur l’organisation cible n’est pas satisfaisante. En effet, tant le projet de cession que ses conséquences sociales relèvent de la compétence de la direction centrale et doivent donc être soumis à l’information et la consultation du CSEC.

 

Sur ce point, le CSEC demande donc à la Direction de lui transmettre, dans un délai de 8 jours :

 

-          Les organigrammes actuels, faisant apparaître l’ensemble des postes actuels avec leur classification et identifiant les postes maintenus et les postes dont la suppression est envisagée ;

Les organigrammes ont déjà été données. En complément la liste des postes supprimées sera fournis

-          Les organigrammes cibles, faisant apparaître l’ensemble des postes dans l’organisation cible avec leur classification et identifiant les postes existants maintenus et les postes crées ;

Ils y travaillent

-          La liste des postes actuels au sein de l’entreprise, service par service, avec leur classification, en précisant i) si le poste est vacant ou occupé et ii) si le poste est maintenu ou supprimé dans l’organisation cible ;

Donner ce qu’ils pouvaient donner

 

-          La liste des postes occupés par les salariés expatriés ou détachés dont la réintégration est envisagée ;

Liste des postes supprimes mais sans nom

 

-          La liste des postes correspondant à des fonctions régionales/mondiales (co-located) dont la suppression est envisagée dans l’organisation cible, en précisant si le poste est occupé ou vacant ;

IDEM

 

-          La liste des postes de l’organisation lubrifiants/ventes de produits chimiques et/ou des « activités exclues du périmètre » dont la suppression est envisagée dans l’organisation cible, en précisant si le poste est occupé ou vacant ;

IDEM

 

-          Un tableau récapitulant, service par service, le nombre de postes actuels (dont occupés et vacants), de postes existants maintenus (dont occupés et vacants), de postes supprimés (dont occupé et vacants), de postes à créer et de postes dans l’organisation cible, en distinguant selon la classification du poste.

On recevra un tableau

 

2/ Par ailleurs, la note d’information ne décrit pas suffisamment les conséquences du projet pour les salariés qui occupent les postes impactés.

 

Sur ce point, la note d’information et son annexe se contentent de préciser que les 179 postes dont la création est envisagée seraient proposés aux salariés expatriés, détachés, occupant des fonctions régionales/mondiales (co-located) ou de l'organisation lubrifiants/vente de produits chimiques.

 

Cette information est largement insuffisante.

 

D’abord, en l’état, la création de ces postes n’est pas garantie : cela apparaît clairement dans la note de bas de page de l’annexe à la note d’information au sujet de « la répartition des missions reprises entre postes créés et prestataires de services » qui ferait toujours l’objet d’une réflexion. 

 

Ensuite, le sort des salariés autres que les salariés expatriés ou détachés, co-located ou de l’organisation lubrifiants/vente de produits chimiques, dont le poste serait supprimé, n’est pas décrit.

 

Enfin, les modalités du repositionnement des salariés sur les postes vacants et à créer ne sont pas définies. Il n’est pas non plus précisé si le repositionnement des salariés sur ces postes sera soumis à l’accord des salariés et ce qu’il adviendra en cas de refus de la part d’un salarié.

 

Pour mémoire, la Direction a refusé d’engager une négociation en vue de la conclusion d’un accord de redéploiement qui aurait permis d’encadrer le dispositif. En l’absence d’un tel accord, le CSEC doit être consulté sur ce point, sans que cette consultation puisse être reportée à une phase ultérieure dans la mesure où les conséquences sociales du projet sont intrinsèques au projet de cession lui-même.

 

Dans ce contexte, le CSEC demande à la Direction de lui transmettre, dans un délai de 8 jours, les informations suivantes sur le redéploiement des salariés impactés :

 

 


🔹 2. Redéploiement des salariés impactés

Point abordé

Éléments communiqués / Réponses de la Direction

Liste des postes éligibles au redéploiement

Pas de changement sauf exceptions (transfert boîtes bleues / vertes – SNDIE)

Liste et description des postes vacants ou à créer

À venir – la Direction s’engage à transmettre les informations nécessaires

Modalités de proposition des postes

Staffing en cours – pas encore finalisé

Critères de proposition

La Direction propose ce qu’elle estime être le mieux pour chaque salarié. Aucune garantie de choix pour les salariés. Référence au modèle ExxonMobil

Critères de sélection/départage

Même logique : choix unilatéral de la Direction selon les profils

Conséquences d’un refus de poste

Non précisé clairement. Pour les "home based", retour dans l’entité d’origine sauf cas particuliers. Sujet sensible (RPS évoqué)

Modalités de redéploiement

Chaque salarié recevra une offre. Possibilité de convention tripartite en cas de changement d’employeur

Mesures d’accompagnement

La Direction propose d’annoncer le staffing avant le rendu d’avis. Le CSEC se réserve le droit de revenir sur ce point


🔹 3. Évolutions de fonctions

Point abordé

Éléments communiqués / Réponses de la Direction

Fiches de postes actuelles et cibles

Non transmises – ce n’est pas la pratique de la Direction

Modalités d’évolution des fonctions

Pas de changement pour les postes "bleus". Pour les "verts", accompagnement prévu avec convention tripartite si changement d’employeur

Conséquences d’un refus d’évolution

Déjà abordé précédemment – pas de réponse nouvelle


🔹 4. Demande de report de consultation

  • Le CSEC rappelle que si les informations demandées ne peuvent être fournies, cela signifie que le projet n’est pas suffisamment abouti pour permettre une consultation utile.
  • Dans ce cas, le CSEC demande un report formel de la consultation, avec un délai de 2 mois à compter de la transmission complète des informations.
  • Réponse de la Direction : Elle estime avoir transmis les informations nécessaires, mais accepte de les améliorer. Elle reste très confiante sur l’état d’avancement du projet.

🔹 5. Points divers

SFLA (future société de gestion des ventes de carburants)

  • Environ 15 salariés concernés.
  • Ces salariés devront démissionner pour intégrer SFLA.
  • Les organisations syndicales seront vigilantes sur les conditions de reprise (ancienneté, salaires, etc.).

Retraites

  • Réponse attendue lors du CSEC du 9 juillet.

IM PEGASE

  • Actuellement c'était au budget  par ExxonMobil.
  • À l’avenir, ce sera à North Atlantic de prendre en charge ce coût.
  • Le PDG affirme que cela est budgété côté NA.
  • Refus d’une fiducie ExxonMobil, mais proposition de poser la question à NA le 9 juillet.

Tableau des questions

  • les élus ont mis en place un tableau avec plus de 200 questions 

Organisations

  • Voir annexe Livre 2.

Masse salariale

  • Coût estimé des nouveaux postes : 21 millions €.
  • Coût actuel des services ExxonMobil : environ 90 millions €.
  • Économie importante attendue.

Postes en comptabilité volumétrique (Business Finance)

  • Retour attendu sur les postes OETAM, cadres et mixtes.
  • Retour également attendu sur les coefficients de chaque poste.

Filière SAF 2024-2027

  • ExxonMobil n’en fait pas partie.
  • Pas de réflexion en cours pour intégrer NA à cette filière.
  • EM préfère répondre à des demandes ponctuelles.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire