- 9h30 : Le président de l'Ufip annonce que son organisation va changer de dénomination et ne plus se référer uniquement au métier du pétrole, mais aussi à celui plus global de l'énergie.
la production mondiale de pétrole a quasiment retouvé son niveau d'avant Covid. les marges de raffingaes se sont bien redressées cette année.
la Cop26 a des résultats "mitigés", la France a confirmé ses engagements et son soutient aux pays en developpement.
les axes de développement de notre filière sont la fabrication et l'utilisation d'hydrogène pour la décarbonation de nos produits et l'utilisation pour les transport, il y'a également le developpement des carburants liquides bas carbone pour permettre de continuer à utiliser les véhicules actuels en polluant moins.
- 9h57 : Il n'est pas encore 10h et ça y'est !!! Le président parle de la compétitivité et des aides publiques nécessaires pour investir dans la décarbonation !
- "l'Ufip réitère sa volonté à changer de nom et de domaine de compétence pour rester un acteur incontournable de l'énergie en france."
- Pour la CGT, l'Ufip organise la rareté du carburant en fermant des raffineries, ce qui explique en partie le prix à la pompe en ce moment, de plus, alors que les majors font des bénéfices records aujourd'hui vous voulez solliciter les aides publiques financées par les impots des particuliers, pour la CGT ça n'est pas possible !
- 10H30 : pour la CGT les raffineries fermées et l'absence d'investissements dans celles qui restent pour améliorer la qualité et l'efficacité de celles ci.
- La CGT démontre par un graphique que le point Ufip a augmenté moins vite que le smic horaire, le smic a donc même dépassé le point ufip au début des années 2000 et cet écard a tendance a se creuser.
- 10H40 : la chambre patronale demande une interruption de séance sur un détail de l'organisation, a moins que ce ne soit pour gagner du temps ! Toujours pas de proposition sur la table !
- La provocation se poursuit, la volonté du secrétaire de l'Ufip est surement d'ajourner la réunion.
- 11H10 : la CGT remarque que les écarts de salaires entre les minis Ufip et les salaires Oetams est assez faible mais l'écart entre les mini Ufip Cadres et les réels est énorme jusqu'a 70% !!!
- 11H15 Les Orgnisations syndicales présentent leurs revendications
_ Revendications CGT :
- Les profits des entreprises sont records (il n'y a qu'a regarder le Cac 40) alors que l'inflation est galopante, les travailleurs de la branche ont perdu a ce jour 3,3% de pouvoir d'achat depuis 2015 (gel des minis Ufip). En conséquence la CGt revendique la mise en place de sa grille fédérale avec un salaire minimum pour le coefficient 130 de 1900€. actuellement le salaire correspondant a ce cefficient est inférieur au smic.
- Un déplafonnementde la prime d'ancienneté qui ne serait que justice vu l'alongement du temps de travail avant le départ en retraite
- un alignement de la prime de quart sur le mini du coefficient 340 car la pénibilité des quarts est la même pour tout le monde et le K340 est couramment le coefficient le plus élevé en quarts.
12h15 : Première proposition de l'Ufip :
- inflation retenue par la chambre : +2,6% mais avec un autre indicateur qui est seulement de 1,4% pour 2021 et 1,5% pour 2022 !!! Qui peut croire ça ???
- Pour l'UFIP les profits des majors pétroliers se font dans l'amont mais donc pas en France. Pas de rattrapage pour l'année passée, les travailleurs du pétrole sont bien payés. "on doit maintenir notre compétitivité"
- Augmentation des minis de 1,2% 100€ sur le RMAG
- pas de déplafonnement de l'ancieneté
- pas de revalorisation de la prime de panier
- pas de revalorisation de la prime de quarts...
Voilà, voilà...
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