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📝 Prise de note – Réunion CSEC & Comité de Groupe – 03 juillet 2025

Heure de début : 9h00
Objet : Réunion conjointe du CSEC et du Comité de Groupe – Point sur l’impact du projet WOREX


🔹 1. Comité de Groupe – Projet WOREX

Impact sur le personnel

  • Aucun impact direct sur les effectifs n’est prévu à ce stade.

Systèmes d’information

  • Plusieurs interfaces concernées :
    • Certaines très spécifiques (ex : SAP) sont bien prises en compte par l’équipe de transition.
    • D’autres interfaces moins critiques sont également intégrées dans le périmètre de suivi.

Impact business

  • Pas d’impact prévu pour les revendeurs : la marque continue d’être utilisée.
  • Point d’attention : approvisionnement de Tournai
    • Incertitude sur les produits qui seront fabriqués sur la plateforme.
    • Exxon importait les molécules depuis la Belgique pour des raisons de rentabilité (fret).
    • Ce modèle ne sera plus applicable après la sortie du giron ExxonMobil.

Transition

  • Un brainstorming a été lancé chez WOREX.
  • Les spécificités de WOREX sont intégrées dans l’équipe de transition.

Compétences et stratégie commerciale

  • WOREX est reconnu comme expert du commerce B2B.
  • Le CSEC s’interroge sur la capacité de North Atlantic à :
    • Apporter des idées ou innovations dans ce domaine.
    • Gérer les dépôts, sachant que North Atlantic est historiquement positionné sur la distribution de carburants.
  • Une interrogation sera adressée à M. Fenner à ce sujet.

 

Fin du Comité de Groupe sur WOREX.


 

 

Début du CSEC EXTRA. Interruption de séance

Projet de délibération valant mandat d’agir en justice

 

Le CSEC dénonce l’insuffisance des informations qui lui ont été transmises sur les conséquences sociales du projet de cession par ExxonMobil France Holding de ses participations dans les sociétés ESAF (incluant sa filiale ERSAS) et EMCF, à la société North Atlantic.

Lecture de la déclaration par le secrétaire à la direction. Délibération à l’unanimité des membres du CSEC.

Interruption de séance par la direction de plus d’1H30…

Reprise 13H30. Réponse de la direction : EN ROUGE REPONSE POINT PAR POINT SUR LE COURRIER

« Rappel de la transaction avec la sauvegarde de l’emploi et la création de poste. La direction prend acte de nos revendications. L’organisation projeté prend en compte les départs du PSE et la transition. Travail fait en deux temps (organisation et staffing), la direction est contrainte par le timing ». Ils ont confiance dans l’organisation cible. Incompréhension totale entre élus et direction sur les éléments nécessaires des organisations cibles pour rendre un avis éclairé, nous n’avons pas assez de détail. Ils ont des billes que ne n’avons pas et veulent pas nous les donner. Concernant le staffing nous n’aurons pas le détail tant que l’avis ne sera pas rendu.

Projet de délibération valant mandat d’agir en justice

1/ Il résulte de la note d’information que :

-          26 salariés expatriés (sur 39) et 5 salariés détachés seraient réintégrés au sein de l’entreprise d’origine et occuperaient un poste au sein de la nouvelle organisation ;

-          un « petit groupe de salariés (au max 15), intervenant dans les activités exclues du périmètre », non identifiés, se verraient proposer un poste au sein de la société SFLA, étant précisé que l’annexe n’évoque que 10 postes cibles au sein de la société SFLA, dont seuls 9 sont décrits.

 

Les postes occupés par les salariés visés ne sont pas précisément identifiés.

 

Par ailleurs, l’annexe à la note d’information mentionne un total de 1.313 postes actuels, dont 1.217 seraient maintenus dans l’organisation cible, ce qui représenterait 96 suppressions de postes.

 

Or, là encore, l’annexe ne liste pas les postes dont la suppression est envisagée et les organigrammes se contentent de faire apparaître les postes « existants maintenus ».

 

Aussi, l’annexe précise que « les discussions se poursuivant avec le repreneur durant la procédure d’information/consultation, des ajustements pourraient être envisagés et donneraient lieu à une mise à jour des organisations projetées ; notamment en ce qui concerne la répartition des missions reprises entre postes créés et prestataires de services ».

 

Or, le CSEC ne peut pas sérieusement analyser un projet et encore moins rendre un avis sur celui-ci si le projet n’est pas défini de façon suffisamment précise tant dans ses modalités que dans ses conséquences, notamment sociales.

 

A ce titre, la réponse « sera traité en CSEE » apportée par la Direction aux questions du CSEC portant sur l’organisation cible n’est pas satisfaisante. En effet, tant le projet de cession que ses conséquences sociales relèvent de la compétence de la direction centrale et doivent donc être soumis à l’information et la consultation du CSEC.

 

Sur ce point, le CSEC demande donc à la Direction de lui transmettre, dans un délai de 8 jours :

 

-          Les organigrammes actuels, faisant apparaître l’ensemble des postes actuels avec leur classification et identifiant les postes maintenus et les postes dont la suppression est envisagée ;

Les organigrammes ont déjà été données. En complément la liste des postes supprimées sera fournis

-          Les organigrammes cibles, faisant apparaître l’ensemble des postes dans l’organisation cible avec leur classification et identifiant les postes existants maintenus et les postes crées ;

Ils y travaillent

-          La liste des postes actuels au sein de l’entreprise, service par service, avec leur classification, en précisant i) si le poste est vacant ou occupé et ii) si le poste est maintenu ou supprimé dans l’organisation cible ;

Donner ce qu’ils pouvaient donner

 

-          La liste des postes occupés par les salariés expatriés ou détachés dont la réintégration est envisagée ;

Liste des postes supprimes mais sans nom

 

-          La liste des postes correspondant à des fonctions régionales/mondiales (co-located) dont la suppression est envisagée dans l’organisation cible, en précisant si le poste est occupé ou vacant ;

IDEM

 

-          La liste des postes de l’organisation lubrifiants/ventes de produits chimiques et/ou des « activités exclues du périmètre » dont la suppression est envisagée dans l’organisation cible, en précisant si le poste est occupé ou vacant ;

IDEM

 

-          Un tableau récapitulant, service par service, le nombre de postes actuels (dont occupés et vacants), de postes existants maintenus (dont occupés et vacants), de postes supprimés (dont occupé et vacants), de postes à créer et de postes dans l’organisation cible, en distinguant selon la classification du poste.

On recevra un tableau

 

2/ Par ailleurs, la note d’information ne décrit pas suffisamment les conséquences du projet pour les salariés qui occupent les postes impactés.

 

Sur ce point, la note d’information et son annexe se contentent de préciser que les 179 postes dont la création est envisagée seraient proposés aux salariés expatriés, détachés, occupant des fonctions régionales/mondiales (co-located) ou de l'organisation lubrifiants/vente de produits chimiques.

 

Cette information est largement insuffisante.

 

D’abord, en l’état, la création de ces postes n’est pas garantie : cela apparaît clairement dans la note de bas de page de l’annexe à la note d’information au sujet de « la répartition des missions reprises entre postes créés et prestataires de services » qui ferait toujours l’objet d’une réflexion. 

 

Ensuite, le sort des salariés autres que les salariés expatriés ou détachés, co-located ou de l’organisation lubrifiants/vente de produits chimiques, dont le poste serait supprimé, n’est pas décrit.

 

Enfin, les modalités du repositionnement des salariés sur les postes vacants et à créer ne sont pas définies. Il n’est pas non plus précisé si le repositionnement des salariés sur ces postes sera soumis à l’accord des salariés et ce qu’il adviendra en cas de refus de la part d’un salarié.

 

Pour mémoire, la Direction a refusé d’engager une négociation en vue de la conclusion d’un accord de redéploiement qui aurait permis d’encadrer le dispositif. En l’absence d’un tel accord, le CSEC doit être consulté sur ce point, sans que cette consultation puisse être reportée à une phase ultérieure dans la mesure où les conséquences sociales du projet sont intrinsèques au projet de cession lui-même.

 

Dans ce contexte, le CSEC demande à la Direction de lui transmettre, dans un délai de 8 jours, les informations suivantes sur le redéploiement des salariés impactés :

 

 


🔹 2. Redéploiement des salariés impactés

Point abordé

Éléments communiqués / Réponses de la Direction

Liste des postes éligibles au redéploiement

Pas de changement sauf exceptions (transfert boîtes bleues / vertes – SNDIE)

Liste et description des postes vacants ou à créer

À venir – la Direction s’engage à transmettre les informations nécessaires

Modalités de proposition des postes

Staffing en cours – pas encore finalisé

Critères de proposition

La Direction propose ce qu’elle estime être le mieux pour chaque salarié. Aucune garantie de choix pour les salariés. Référence au modèle ExxonMobil

Critères de sélection/départage

Même logique : choix unilatéral de la Direction selon les profils

Conséquences d’un refus de poste

Non précisé clairement. Pour les "home based", retour dans l’entité d’origine sauf cas particuliers. Sujet sensible (RPS évoqué)

Modalités de redéploiement

Chaque salarié recevra une offre. Possibilité de convention tripartite en cas de changement d’employeur

Mesures d’accompagnement

La Direction propose d’annoncer le staffing avant le rendu d’avis. Le CSEC se réserve le droit de revenir sur ce point


🔹 3. Évolutions de fonctions

Point abordé

Éléments communiqués / Réponses de la Direction

Fiches de postes actuelles et cibles

Non transmises – ce n’est pas la pratique de la Direction

Modalités d’évolution des fonctions

Pas de changement pour les postes "bleus". Pour les "verts", accompagnement prévu avec convention tripartite si changement d’employeur

Conséquences d’un refus d’évolution

Déjà abordé précédemment – pas de réponse nouvelle


🔹 4. Demande de report de consultation

  • Le CSEC rappelle que si les informations demandées ne peuvent être fournies, cela signifie que le projet n’est pas suffisamment abouti pour permettre une consultation utile.
  • Dans ce cas, le CSEC demande un report formel de la consultation, avec un délai de 2 mois à compter de la transmission complète des informations.
  • Réponse de la Direction : Elle estime avoir transmis les informations nécessaires, mais accepte de les améliorer. Elle reste très confiante sur l’état d’avancement du projet.

🔹 5. Points divers

SFLA (future société de gestion des ventes de carburants)

  • Environ 15 salariés concernés.
  • Ces salariés devront démissionner pour intégrer SFLA.
  • Les organisations syndicales seront vigilantes sur les conditions de reprise (ancienneté, salaires, etc.).

Retraites

  • Réponse attendue lors du CSEC du 9 juillet.

IM PEGASE

  • Actuellement c'était au budget  par ExxonMobil.
  • À l’avenir, ce sera à North Atlantic de prendre en charge ce coût.
  • Le PDG affirme que cela est budgété côté NA.
  • Refus d’une fiducie ExxonMobil, mais proposition de poser la question à NA le 9 juillet.

Tableau des questions

  • les élus ont mis en place un tableau avec plus de 200 questions 

Organisations

  • Voir annexe Livre 2.

Masse salariale

  • Coût estimé des nouveaux postes : 21 millions €.
  • Coût actuel des services ExxonMobil : environ 90 millions €.
  • Économie importante attendue.

Postes en comptabilité volumétrique (Business Finance)

  • Retour attendu sur les postes OETAM, cadres et mixtes.
  • Retour également attendu sur les coefficients de chaque poste.

Filière SAF 2024-2027

  • ExxonMobil n’en fait pas partie.
  • Pas de réflexion en cours pour intégrer NA à cette filière.
  • EM préfère répondre à des demandes ponctuelles.




 

🗓️ Commission de Suivi PSE – 26 juin 2025


📌 Rappel de la Direction

  • Les documents transmis sont strictement réservés aux membres de la commission de suivi du PSE.

🗣️ Interventions des Organisations Syndicales

  • CGT :
    • Documents reçus à 7h30 le matin même : délai jugé insuffisant.
    • Ce point avait déjà été soulevé par la DIRECCTE, sans suite apparente.
    • FO et CFDT soutiennent cette remarque.

📊 Bilan des Départs Volontaires

  • Prévision initiale : 608 départs
  • Départs réalisés : 571
    • EMCF : 327
    • ERSAS : 206
    • Siège & Territoire : 38
  • Depuis la dernière réunion :
    • 1 salarié ERSAS s’est déclaré volontaire après validation de ses rachats de trimestres.

⚠️ Points de Vigilance

  • Changements de contrat sans signature :
    • Des salariés ont changé de poste ou de société sans avoir signé d’avenant.
  • Reclassements externes :
    • Total : 229
    • Recherches d’emploi : 167
    • Créations d’entreprise : 40
    • Formations longues : 22
  • Licenciements particuliers :
    • 2 salariés sont parti dans la formule S après avoir refusé toutes les offres de redéploiement malgré leur souhait de rester dans l’entreprise.
    • Des accords de départ ont été trouvés après entretien avec la direction.
  • Cas spécifique évoqué par la CGT :
    • Un salarié a refusé un poste dans une chaîne de redéploiement car il souhaite partir.
    • La direction prévoit de lui faire une 2e voire 3e proposition.

📚 Formation & Absences

  • Projet de transition professionnelle (CPF) :
    • Un salarié de la PAO a obtenu une absence pour suivre une formation d’un an.
    • Aucun remplaçant prévu, ce qui place la ligne en sous-effectif.
    • La direction attend la réponse de l’organisme de formation pour organiser le remplacement.

🌍 Mobilité Internationale

  • Recherche d’emploi à l’étranger :
    • Les salariés doivent conserver une adresse postale en France (ex. : chez leurs parents) pour rester dans le congé de reclassement.
    • La direction verra au cas par cas pour les frais de déménagements (budget alloué de 4000€)

📧 Communication

  • Boîte mail PSE :
    • Signalée comme inefficace par l’ensemble des OS.
    • Les salariés ont l’impression qu’elle n’est pas gérée.
    • Ils se tournent donc vers l’EIC ou les OS.
    • ExxonMobil ne respecte pas ses engagements sur ce point.

 

Prise de notes – CSEC du 16 juin 2025

Début de séance : 9h30
Introduction : Échauffement (ronds de jambes) pendant 5 minutes.
Ouverture : Déclarations des 4 organisations syndicales sur les attentes de la réunion.


1. Présentation de North Atlantic

  • Effectifs : 350 salariés répartis dans 3 provinces de l’Atlantique canadien.
  • Activité : Importation et distribution de carburant via un terminal maritime. Pas de raffinerie en propre (seulement 15 % de participation).
  • Situation financière : Solide, très peu d’endettement.
  • Lien avec Silverpeak : North Atlantic est adossée à Silverpeak depuis 2014.
  • Structure juridique : Pas de réponse claire en raison d’un futur accord de confidentialité. Débat sur le périmètre de cet accord.

2. Gouvernance

  • Nouveau PDG : En poste depuis 1 an, collabore avec North Atlantic depuis 10 ans.
  • Ted Lomond : Chez North Atlantic depuis 5 ans, ancien du gouvernement canadien.

3. Activités opérationnelles

  • Marketing : Distribution de carburant (60 % essence/diesel/jet à Terre-Neuve, 100 % à Saint-Pierre-et-Miquelon).
  • Approvisionnement & avitaillement maritime
  • Logistique : Terminal de stockage de 4,3 millions de barils.
    • Fourniture de services à BRAYA.
    • 87 M€ investis depuis 2015, 197 M€ prévus (stockage + hydrogène vert).
    • Le terminal est séparé de la raffinerie (désormais en biodiesel) et appartient à North Atlantic.

4. Modèle économique

  • Investissements : 4 milliards € sur 5 ans dans l’hydrogène vert.
  • Partenariats : Multiples, peu détaillés.
  • Silverpeak : Fournisseur de liquidités en cas de besoin. Propriétaire de North Atlantic depuis 2014.
  • Enjeux : Produits verts, droits de douane, CETA, subventions.

5. Recherche de raffinerie

  • Historique : Recherche active depuis 5 ans, 15 tentatives.
  • Objectif : Acquisition de 2 raffineries en Europe.
  • FOS : North Atlantic n’a pas été conviée.
  • Critères de vente : Prix, pérennité, projet industriel, etc.
  • Contrats avec Exxon : Soutien prévu à l’acheteur.

6. CFC (Coûts de Fin de Carrière)

  • Demande : Mise en place d’une fiducie.
  • Réponse Exxon : Refus. North Atlantic devra générer du cash-flow pour couvrir les CFC.

7. Contrats avec Exxon

  • Dépendance : Contrat d’approvisionnement exclusif de 5 ans.
  • Nature du contrat : Marché, adaptable, Exxon sélectionné parmi plusieurs.
  • Services :
    • EMTEC : Propriété intellectuelle (inclus dans la transaction).
    • Contrat à la carte : Choix des services selon les besoins.

8. Autres entités

  • North Sun Energy : Coentreprise avec Suncor Energy (distribution carburant).
    • 13 M€ investis, 33 M€ prévus sur 3 ans.
  • Terra Velo : Transport de carburant (intégration verticale).
    • 11 M€ investis depuis 2023.
    • Objectifs : sécurité, standards, expansion.

9. Historique de la raffinerie

  • 1994 : Achat par Vitol, création de North Atlantic Refining.
  • 2014 : Acquisition par Silverpeak.
  • Capacités :
    • Hydrocracker : 41 000 barils/jour.
    • Production H2 : 70 millions pieds³/jour.
    • Capacité totale : 135 800 barils/jour.
    • Effectif max : 950 (dont 600 à la raffinerie).

10. Participation minoritaire

  • Retour en minorité : Raisons financières et opportunités de partenariat.
  • Possibilité de modèle similaire à Gravenchon.

11. Stocks

  • Actuellement : Appartiennent à Exxon.
  • À venir : Rachat par une banque (le nom de la banque est encore confidentiel pour l’instant).

10. Présentation de la raffinerie et performance de Come By Chance

Voir document


11. Come By Chance – Transition vers Braya et production de diesel renouvelable

  • En tant que raffinerie orientée vers l’export, North Atlantic a réagi rapidement à la pandémie de COVID-19, qui a entraîné un effondrement de la demande.
  • Les plans de conversion vers le diesel renouvelable et le carburant d’aviation durable (SAF) ont été accélérés grâce à l’arrivée de nouveaux partenaires et capitaux.
  • 1,9 milliard CAD (1,3 milliard EUR) ont été investis entre 2021 et 2024.
  • La raffinerie a été convertie pour produire de l’huile végétale hydrotraitée (diesel renouvelable et SAF) à partir d’huile de soja et de graisses animales, avec une capacité de 19 000 barils par jour.
  • Le site est désormais exploité sous le nom de Braya, dirigé par Cresta Fund Management, opérateur et actionnaire majoritaire. North Atlantic détient une participation minoritaire de 15 % et n’exploite plus l’installation depuis 2021.
  • North Atlantic continue d’assurer la logistique des importations de matières premières et des exportations de produits finis pour Braya.
  • En janvier 2025, Braya a mis l’installation en veille chaude en raison de marges inférieures à la normale et de l’expiration du crédit d’impôt Blenders aux États-Unis.

12. Incident de sécurité chez Braya

L’incident survenu chez Braya ne reflète pas le solide bilan de North Atlantic en matière de sécurité ni son engagement envers la protection des travailleurs.

Déroulé des événements :

  • Le 2 septembre 2022, un embrasement soudain s’est produit à la raffinerie Braya Renewable Fuels de Come By Chance, blessant huit travailleurs.
  • L’accident est survenu pendant les travaux de conversion.
  • Braya a suspendu les travaux de construction pendant l’enquête menée par la Direction provinciale de la santé et sécurité au travail.
  • L’un des travailleurs blessés est décédé à l’hôpital six semaines plus tard.
  • L’enquête est toujours en cours.
  • North Atlantic n’a pas été impliquée dans l’enquête, étant un investisseur minoritaire non opérateur.
  • Les opérations de North Atlantic au terminal maritime sont totalement distinctes.
  • Nous encourageons les organisations syndicales de Gravenchon à échanger avec leurs homologues de Come By Chance sur notre gestion de la raffinerie avant 2021, nos relations avec les employés et notre historique en matière de sécurité.

13. Différences entre les sites de Terre-Neuve et de Gravenchon

  • Le schéma d’exploitation est différent : la raffinerie de Terre-Neuve est dédiée à l’export, tandis que Gravenchon est orientée vers le marché européen.
  • Il n’y aura pas d’importation de SAF à Gravenchon.
  • Le carburant conventionnel sera expédié vers le terminal de Terre-Neuve.
  • En France, des discussions sont en cours concernant certaines subventions pour les produits verts.
  • Le terminal NARL Logistics a obtenu la certification Green Marine, une première au Canada.

14. Nouveau projet éolien et hydrogène vert

Coentreprise avec Mitsubishi, opérée par North Atlantic :

  • Parc éolien de 1,1 GW et électrolyseurs de 870 MW pour produire 100 000 tonnes d’hydrogène vert par an, en développement par phases.
  • Utilisation de transporteurs organiques liquides d’hydrogène (LOHC) pour le stockage et le transport.
  • Emplacement stratégique : point le plus proche de l’Europe depuis l’Amérique du Nord.
  • Mobilisation des crédits d’impôt canadiens pour les investissements dans les énergies renouvelables.
  • Investissement prévisionnel : 6,85 milliards CAD (4,5 milliards EUR).

Ce projet concerne Gravenchon principalement pour l’export vers le marché européen. Mise en service prévue en 2029.


15. Plan de croissance envisagé

Nous souhaitons préserver les atouts de la raffinerie tout en augmentant progressivement les capacités de production et en réalisant des investissements ciblés, créateurs de valeur.

Approche Buy and Hold (achat et conservation) :

  • Signature de contrats à long terme indexés sur le marché avec ExxonMobil – jusqu’à 10 ans dans certains cas (en attente de finalisation à la remise des clés).
  • Intention d’investir significativement à Gravenchon, en contraste avec les investissements limités des cinq dernières années.
  • Déploiement rapide sur le conventionnel, et à moyen/long terme sur les produits verts.
  • Approche d’investissement et de gestion agile et orientée business.

Plan de Croissance Envisagé

Toutes les initiatives de croissance feront l’objet de projets spécifiques et détaillés, développés en lien avec la direction locale, les évolutions du marché, et avec le soutien des salariés, des représentants du personnel et des autorités publiques.

  • Augmentation de la capacité à 260 000 barils par jour, avec un doublement de la production de carburant pour avions.
  • Exploitation de l’expertise en conversion au diesel renouvelable pour développer le site de Gravenchon.
  • Mise en œuvre d’un plan ambitieux de production d’énergies renouvelables et de stratégies de décarbonation, afin d’améliorer significativement la viabilité économique de la raffinerie à long terme.

Investissements et Stratégie Commerciale

  • Intention d’investir dans le secteur conventionnel si des opportunités de rentabilité se présentent.
  • Sur LOGF : bien qu’il ait tenté de conserver MOBIL1, cela n’a pas été possible. Il travaille à augmenter les volumes ou à collaborer avec des sociétés tierces, notamment via un contrat avec ESSO.
  • Aucune intention, pour le moment, de développer une marque propre en Europe.

Développement de la Raffinerie

  • Approche progressive pour bâtir une entreprise durable à long terme.
  • Investissements massifs prévus : modernisation, acquisitions, réduction de la dépendance.
  • Deux visions s’opposent entre Exxon et North Atlantic.
  • Le dirigeant prévoit de s’installer en France pour superviser la transition. Il intégrera également des membres de North Atlantic dans l’équipe de direction.
  • Une évolution culturelle est attendue : les "tatouages Exxon" s’effaceront progressivement.

Emploi et Conditions Sociales

  • Garantie de 15 mois sans licenciement, avec maintien des avantages collectifs.
  • Volonté de maintenir une rémunération et des avantages attractifs.

Retraite

  • Expérience solide dans la gestion des régimes de retraite.
  • En 2019, le régime était surfinancé.
  • Objectif : maintenir un financement à hauteur de 80 % des engagements futurs.

Soutiens Financiers

ExxonMobil :

  • Continuera à approvisionner la raffinerie en pétrole brut.
  • Apporte un soutien financier complémentaire (dette subordonnée, achats de produits de spécialité).

Silverpeak :

  • Société d’investissement privée fondée en 2010, spécialisée dans l’immobilier et l’énergie.
  • Siège à New York, bureaux à Los Angeles, Atlanta et Londres.
  • Capacité à mobiliser rapidement du capital supplémentaire.
  • Réseau de 50 partenaires financiers.
  • A investi dans des actifs représentant 24 milliards USD.
  • Exige une rentabilité supérieure à 10 %, légèrement inférieure à celle d’Exxon.

Autres Informations Clés

  • Silverpeak n’est pas l’unique actionnaire de North Atlantic : des fonds de pension canadiens et américains sont également impliqués.
  • La société reste membre de l’UFIP pour le moment.
  • Le débat sur la durée des 15 mois est en cours. L’objectif est d’assurer une transition stable.
  • Intention de racheter 100 % d’ESAF via une OPA.
  • Sur la chimie : ouverture à des projets rentables.
  • Le marketing restera géré par une structure française.
  • Étude d’assurance du site en cours.
  • Exxon refuse pour l’instant un délai supplémentaire.
  • Un service RH similaire à celui de Gravenchon pourrait être mis en place si nécessaire.
  • La transition est un projet Exxon, mais North Atlantic devra embaucher.

Points Restant à Clarifier

  • Départ de M. Simon Fenner à 15h : plusieurs réponses restent floues ou incomplètes.
  • Engagement à revenir avant la fin du processus.
  • Discussions en cours sur le calendrier et les postes supprimés.
  • Débat sur SFLA (commerciaux) : façonnage pour ExxonMobil, produits vendus à prix de marché.
  • La PAO reste un contrat de processing.
  • Toute la production d’OXO sera envoyée aux Pays-Bas.
  • Les produits de spécialité sont sous contrats à long terme avec Exxon, limitant les marges de manœuvre de North Atlantic.
  • Attente de clarification sur les clauses de volume et les responsabilités en cas de problème.