Point sur les négociations en cours

DISCUSSION SBF 

Alors que les premières discussions visaient à remplacer les élus, les malades et les personnels déposté pour projets afin d’assouplir les plannings, la direction fait volte-face en expliquant qu’avec le décret Hollande sur l’âge de départ en retraite, ce n’est plus sa priorité.

La CGT a donc décidé de ne pas participer a cette pseudo-négociation


COMPLÉMENTAIRES SANTÉ 

La direction d’ExxonMobil considère la santé comme une charge, comme un coût ! Même si comme le lui impose le code du travail : « L’employeur doit protéger la santé physique et mentale des travailleurs (Art. L 4121-1) ». Cette vision uniquement comptable qui découle de la financiarisation de notre protection sociale oublie tout simplement de mettre dans la balance l’amélioration des conditions de vie, l’accès au soin pour tous, l’allongement de l’espérance de la durée vie, etc. Pour la C.G.T. la santé est un droit pour tous !

Lors de cette réunion, la Direction nous a fait part qu’elle considérait les prestations de la complémentaire santé comme faisant partie de l’équation de la rémunération totale. Autrement dit, pour équilibrer « son équation », il faut bien comprendre que ce que la direction « donnera » d’un côté (augmentation quote-part), elle le reprendra de toutes les façons de l’autre côté (baisse sur l’augmentation générale sur les salaires par exemple).

POUR LA C.G.T. C’EST TOTALEMENT INACCEPTABLE !

La proposition ultime de la direction est un relèvement a 50% de la quote part dès janvier prochain avec un engagement d’effort supplémentaire pour janvier 2014 Les premiers constats ne sont pas glorieux et vos représentants CGT s’efforcent de rappeler à cette direction autiste les évènements d’avril qui ont conduit à ces négociations. Jusqu’alors nos interlocuteurs ont été intraitables même parfois pour des queues de cerises.

Rappel des revendications portées par la C.G.T. lors de cette réunion
- De porter la quote-part à 60 % (part patronale) et à 40 % (part salariés).
- De conserver un remboursement de haut niveau pour tous.
- De conserver le meilleur rapport qualité / prix des prestations.
- D’améliorer la prestation complémentaire santé pour le personnel retraité.
- De ne pas accepter le concept de rémunération totale qui est inacceptable.
- De conserver en cas d’appel d’offres un prestataire mutualiste.

A suivre lors de la prochaine réunion qui aura lieu le 6 novembre



HARMONISATION PRIME DE TRANSPORT
Pour la troisième fois, nous avons été convoqués dans le but d’harmoniser les primes de transport des différents sites d’ExxonMobil en France. Pour la CGT l’harmonisation doit se faire sans recul social. La réalité «  Exxonniène » est tout autre !!!! Tel un nouveau slogan à la mode notre DRH n’avait qu’un seul mot à la bouche : enveloppe constante.
Une harmonisation à enveloppe constante ne peut se faire qu’en baissant les primes les plus élevées pour augmenter les plus basses ! C’est inconcevable pour la CGT.
Nous avons fait une proposition de grille d’indemnités en s’alignant sur les meilleures pratiques du groupe.
de 0 à 5 Km 23€20  de 6 à 10Km 40€62 de 11 à 15 Km 49€76 de 16 à 20 Km 68€12   de 21 à 25 km 78€93   de 26 à 30 Km 95€64   de 31 à 35 Km 111€97  et + de 35 Km 128€48

La direction a organisée cette négociation dans le but  d’avoir une caution des organisations syndicales  pour baisser  la prime de certains salariés et de signer un accord lui permettant de bénéficier d’exonération de cotisation URSAF sur une partie de la prime. Après un  tour de table elle est repartie avec « de bonnes idées » fournie par d’autres organisations syndicales : groupe fermé, compensation, prime dégressive  dans le temps, harmonisation partielle … Pour la CGT nous avons répété qu’il n’est pas concevable qu’un seul salarié perde le moindre euro alors que les tarifs à la pompe ne cessent d’augmenter.  Une nouvelle date de négociation a été fixée au 12 novembre


NEGOCIATION "RECONNAISSANCE"
La Direction, après deux négociations « en local » (Pétrole et Chimie PJG), a décidé de porter à la demande de la C.G.T. cette négociation au niveau du groupe (Pétrole / Chimie PJG, FOS et siège). En effet, nous ne concevions pas de ne pas intégrer nos collègues des autres sites à cette négociation.
Il nous semble utile de préciser le contenu de cette négociation qui, comme le laisse volontairement croire la Direction au travers de son mail du 3 octobre 2012, touchera un grand nombre de salarié.
Mais revenons sur les conditions d’éligibilité de cette reconnaissance de 35 € brut / mois sur le salaire de base d’après le texte qui nous a été soumis par la Direction lors de la réunion du 1er octobre 2012 :
-Personnel OETAM
-L’apprentissage imposé par l’employeur
-Réorganisation donnant lieu à suppression de poste
-Projet important modifiant significativement les processus de travail et le périmètre du post
-Le volume d’apprentissage est substantiel (supérieur à 20 quarts pour le personnel posté, 1 mois pour le personnel de jour et à au moins 40 % d’un poste complet tant pour le personnel de jour que le personnel posté)
-Le changement ou la nouvelle activité n’induit pas un changement de coefficient
-D’un changement de secteur pour le personnel en 3 X 8 continu

A la vue de ces conditions, nous constatons que le personnel en 2 X 8 et le personnel à la journée ont été oublié en cas d’un nouvel apprentissage : Rien !
Pourtant ce sont les secteurs à la journée qui sont le plus touchés par les réorganisations, les délocalisations et les suppressions massives de personnel (Géo, géo 1 …., synergies et fusions locales etc.).
Cela inaugure certainement dans quelles conditions la maintenance Chimie et Pétrole vont fusionner. Car dans le cadre de cette négociation, le personnel fusionné devra acquérir de nouvelles compétences, de nouvelles responsabilités ainsi qu’un périmètre d’intervention qui sera étendu et tout cela GRATUITEMENT !
D’autre part, nous voyons que la Direction a mis tout en œuvre pour faire croire qu’elle pouvait donner une reconnaissance mais qu’elle a fixé des conditions d’attribution qui lui évite de le faire.

NOUS NE VOYONS QU’AU TRAVERS DE CETTE NEGOCIATION  UNE « PRIME » A LA REORGANISATION.